Pourquoi et quand la chirurgie bariatrique ?
Une réponse nécessairement concertée.
1. Le patient demandeur
en situation d'obésité grade 3* ou grade 2*
avec des complications de l'obésité et en échec de traitement médical nutritionnel bien conduit pendant 6 à 12 mois.
2. L'équipe pluridisciplinaire
chirurgiens
médecins nutritionnistes et endocrinologues
médecins nutritionnistes et endocrinologues
médecins gastro-entérologues
psychologues
diététiciens
psychologues
diététiciens
Chacun d'eux exprime son avis lors de la RCP
(réunion de concertation pluridisciplinaire) concernant la préparation adaptée du patient pour chacun des domaines respectifs.
J'anime avec le psychologue les groupes d'échange entre patients opérés et patients en attente de chirurgie.
Ils permettent le partage d'expériences vécues
et la possibilité de rester plus tard en contact.
Ma réponse sur le plan diététique
1.
Reconstituer un historique
précis et remontant même à l'enfance des expériences de contrôle alimentaire, régimes, tentatives de pertes de poids et actions visant à maigrir.
2. Rechercher les séquelles concrètes de ces expériences passées dans le comportement alimentaire actuel.
3. Traiter les grignotages et troubles du comportement alimentaire tels que l'hyperphagie prandiale, les crises d'hyperphagie, la boulimie, la noctophagie.
Il a été largement démontré que la persistance des TCA avant une chirurgie bariatrique compromet le succès au long cours de l'intervention et diminue ses bénéfices. Les reprises de poids dans ce cas sont fréquentes.
4. Rééduquer si besoin à manger lentement, condition incontournable pour que la réalimentation
en post opératoire se passe au mieux.
5. Restructurer et rééquilibrer l'alimentation, donner des astuces pour gérer les courses, des recettes savoureuses et adaptées, la gestion des repas extérieurs entre autres.
2. Rechercher les séquelles concrètes de ces expériences passées dans le comportement alimentaire actuel.
3. Traiter les grignotages et troubles du comportement alimentaire tels que l'hyperphagie prandiale, les crises d'hyperphagie, la boulimie, la noctophagie.
Il a été largement démontré que la persistance des TCA avant une chirurgie bariatrique compromet le succès au long cours de l'intervention et diminue ses bénéfices. Les reprises de poids dans ce cas sont fréquentes.
4. Rééduquer si besoin à manger lentement, condition incontournable pour que la réalimentation
en post opératoire se passe au mieux.
5. Restructurer et rééquilibrer l'alimentation, donner des astuces pour gérer les courses, des recettes savoureuses et adaptées, la gestion des repas extérieurs entre autres.
Technique du bypass gastrique
(ou court-circuit gastrique)
Technique de la sleeve gastrectomy
ou gastrectomie longitudinale
Alimentation post-opératoire
Après une chirurgie bariatrique, les habitudes sont profondément modifiées.
Les repères alimentaires sont totalement à réinventer, de nouvelles sensations alimentaires et corporelles, de nouvelles appétences et perceptions gustatives vont apparaître.
L'alimentation a une texture liquide dans les suites immédiates de l'intervention pour évoluer au bout d'un mois et demi en moyenne et progressivement vers une consistance tendre et fondante sans aliments irritants (alcool, épices ...) ou fibreux .
Il ne sera pas possible de manger et de boire en même temps, pour des raisons d'espace disponible dans l'estomac limité à 130 ml environ. Les boissons gazeuses ou alcoolisées sont déconseillées.
La qualité nutritionnelle est très importante notamment les apports en protéines de bonne valeur biologique pour ne pas perdre de masse musculaire.
Les repères alimentaires sont totalement à réinventer, de nouvelles sensations alimentaires et corporelles, de nouvelles appétences et perceptions gustatives vont apparaître.
L'alimentation a une texture liquide dans les suites immédiates de l'intervention pour évoluer au bout d'un mois et demi en moyenne et progressivement vers une consistance tendre et fondante sans aliments irritants (alcool, épices ...) ou fibreux .
Il ne sera pas possible de manger et de boire en même temps, pour des raisons d'espace disponible dans l'estomac limité à 130 ml environ. Les boissons gazeuses ou alcoolisées sont déconseillées.
Les aliments très gras (fritures, charcuteries) ou sucrés sont à éviter également . La notion de densité énergétique doit être bien intégrée pour assurer les résultats à long terme.
En bref, ces aliments hyper-énergétiques occupant souvent un petit volume, il peuvent être mangés sans "signal d'alerte", l'estomac n'étant pas obligatoirement gêné.
La qualité nutritionnelle est très importante notamment les apports en protéines de bonne valeur biologique pour ne pas perdre de masse musculaire.
Les modifications obtenues sur le comportement alimentaire dès le suivi pré-chirurgical portant sur:
Et plus tard, la redoutée reprise pondérale !
Pour chacune des différentes phases de cette progression alimentaire, des préparations culinaires adaptées seront proposées. La diversification des menus, l'ajout des protéines, l'introduction de chaque aliment sont approfondis pendant les consultations.
Voici un site de recettes que je recommande pour se familiariser et goûter ! https://www.recettes-apres-gastroplastie.fr/
- la Tachyphagie ou la vitesse en mangeant, ralentir pour s'écouter
- l'attention portée sur une mastication soigneuse des aliments
- l'Hyperphagie, les compulsions alimentaires et les grignotages
permettent d'éviter des complications telles que douleurs gastriques, vomissement au cours d’un repas ou juste après, douleurs abdominales, blocages douloureux, diarrhées et dumping syndrom
Et plus tard, la redoutée reprise pondérale !
Pour chacune des différentes phases de cette progression alimentaire, des préparations culinaires adaptées seront proposées. La diversification des menus, l'ajout des protéines, l'introduction de chaque aliment sont approfondis pendant les consultations.
Voici un site de recettes que je recommande pour se familiariser et goûter ! https://www.recettes-apres-gastroplastie.fr/
